Symbiose

Peu d’associations symbiotiques entres organismes marins sont aussi connues des profanes que celle qui unit les poissons-clowns et les anémones. La symbiose qui s’établit entre les poissons-clowns et les anémones de mer est un spectacle fascinant pour tout observateur, scientifique, plongeur ou aquariophile. Chaque anémone matérialise le territoire d’un poisson-clown, lequel ne s’en éloigne que rarement et se réfugie entre ses tentacules au moindre danger perçu.

Condylactis gigantea

Toutes les anémones ne s’associent pas symbiotiquement à des poissons-clowns. Ces derniers n’étant pas présents dans toutes les mers du globe contrairement aux anémones.

Pour mon aquarium, j’ai choisi une Condylactis gigantea des Caraïbes avec de longs tentacules dont l’extrémité peu se gonflé, les extrémités sont violettes et la colonne rougeâtre. Elle est carnivore.

Periclimenes Brevicarpalis

Les crevettes représentantes du genre Periclimenes Brevicarpalis y on élus domicile. Ce sont des crevettes colorées, carnivores, ce nourrissants également du mucus de leur hôte. De manière évidente, ces crevettes sont protégées de leurs prédateurs par leurs hôtes, mais il est possible qu’elles en soient partiellement dépendantes pour leur alimentation. Elles prélèvent des débris de nourriture et du mucus sur le disque oral de l’anémone. Lorsqu’elles vivent dans une anémone, ces crustacés, à l’instar de nombreuses crevettes au mode de vie similaire, bénéficient d’une protection contre le venin urticant de l’anémone. La carapace est enduite du mucus sécrété par l’actinie (anémone) et qui inhibe par voie chimique le déclenchement des cnidocystes ( ou nématocystes sont des cellules urticantes. Elles se composent de capsules oblongues, des quelles jaillissent les stylets venimeux au moindre contact avec une proie). Cette protection disparaît en même temps que l’ancienne carapace lors de la mue, indispensable à la croissance. Peu avant son déclenchement, la crevette quitte l’hôte et cherche protection parmi les édifices rocheux. Après durcissement de la nouvelle carapace, les crustacés se réenduissent lentement de mucus protecteur, en n’entrant qu’avec circonspection en contact avec les tentacules du cnidaire (anémone).

Periclimenes Brevicarpalis

Les symbioses avec les anémones sont parmi des plus merveilleuses associations naturelles que l’on puisse observer. J’espère avec ces quelques photos, vous aussi, vous faire profiter de cette merveilleuse association.