3 Février 2005
C'est avec soulagement que je constate que l'on ne me transfère pas dans un autre lit. Ils vont me conduire au bloc dans ce lit. J'en suis heureux car chaque transfert est égal à tellement de souffrances que même la morphine ne peut les dissimuler !
Pour la première fois, je vois l'extérieur de ma chambre. Ce fameux couloir ou temps de monde circulent à longueur de journée. Il n'a vraiment rien de spécial. Toujours ces même néons pour l'éclairer, que dans ma chambre. Par contre les murs sont en papier peint. Les brancardiers se dirigent vers un ascenseur tout en inox qui vas nous conduire dans les sous-sols pour passer par un sous-terrain. Il nous permettra de rejoindre un autre bâtiment où se trouve le bloc. La traversé me paraît interminable. Le sol n'est pas en bon état et chaque bosses ou trous me déchirent de douleurs. Enfin ! L'autre ascenseur de couleur beige qui vas nous monter dans les nivaux, pour arrivé devant deux grandes porte avec l'inscription bloc opératoire défense d'entrée.
- Monsieur Thyss, nous allons vous laisser attendre quelques minutes ici, une infirmière vas venir. Sans autre explication, je regarde mes deux brancardiers s'éloigner tranquillement.
Pour la .! Je ne sais même plus pour la combien de fois. Je me retrouve là, a contemplé un plafond blanc. Il ne fait pas très chaud dans ce couloir. Heureusement, l'infirmière ne tarde pas à venir. Elle n'est pas seule, une autre femme l'accompagne et se présente à moi comme étant le médecin anesthésiste qui vas s'occuper de moi.
Elle me propose de m'endormire ici dans le couloir. Ainsi, je ne devrais pas souffrire du transfère de mon lit à la table du bloc. J'accepte immédiatement. Bien sur que je préfère la solution qui ne me feras pas mal. Elle débranche donc ma jolie guirlande de perfusions qui m'avaient suivie jusqu'à maintenant pour m'offrire un nouveau cocktail. Je ne connais pas la composition de celui-ci ! Ni une, ni deux et me voilà parti
J'entends parler, et ces paroles depuis longtemps ne me cassent pas les oreilles. Je me sens bien. Je n'est pas mal ! C'est vrai ! J'ai plus mal ! J'ouvre les yeux.
-Bonjour Monsieur Thyss, vous êtes en salle de réveille, le chirurgien vas venir vous voir. Je peux déjà vous rassurer, l'intervention est un succès ! Me dit une infirmière.
Au même instant, le chirurgien arrive à mes côtés. Il me prend la main droite et me dit :
-Bonjour, bon, je vous ai installé quelques éléments pour maintenir votre bassin en place. Il va falloir rester coucher quelque temps encore sans bouger. Vous pourrez remarcher et avoir des enfants. Allez, on se revoit bientôt bon courage Monsieur Thyss.
Sur ces mots, il repart aussi vite qu'il était arrivé. L'infirmière me regarde avec un grand sourire. Puis d'un seul coup, j'ai envie de hurler de bonheur ! Je vais remarcher. Aucun son ne sortira de ma bouche, car au même instant, je me rappelle que je ne ressens toujours rien dans mon bras gauche. Il est bien là, le long de mon buste. Je le voi, alors pourquoi ? Cette sensation de vide à mes cotés ? Ces picotements comme des fourmillements dans ma main gauche, ces grandes décharges électriques dans lavant-bras qui le traversent constamment,
ques ............?